Les fenêtres gothiques de la galerie, côté promenade des Remparts.
Le document proposé dans cet article est tiré d’un registre des archives municipales de Rouffach, conservé sous la cote A.M.R. AA 3.
Ce registre est un recueil des droits, règlements, usages et coutumes de la ville de Rouffach, recopiés les uns à la suite des autres, sans plan particulier et sans respect de la chronologie, daté de 1343 pour le plus ancien et de 1517 pour le plus récent.
Il s’agit d’un ensemble de documents d’une importance considérable pour l’histoire des institutions de la fin du Moyen-Âge à Rouffach.
Le document choisi détaille l’ensemble des droits, usages et obligations réciproques de la ville et de l’abbesse d’Eschau, propriétaire d'une importante Cour, à Rouffach, depuis le VIIIème siècle.
La console de l'orgue Claude Ignace Callinet de 1855
Note en marge :
Acceptation d’un devis présenté par M. Callinet Cadet, facteur d’orgues à Rouffach, pour une grande réparation à l’orgue de la paroisse de Rouffach, suivi d’un traité du contrat.
Dans ce devis, Claude Ignace Callinet précise bien que les travaux à entreprendre sont une grande réparation de l'orgue en place dans l'église. Le greffier du conseil de fabrique note également qu'il s'agit de grandes réparations et agrandissements à faire à l'orgue de l'église paroissiale de Rouffach.
Revenons un peu en arrière et examinons l'orgue de 1855, avant l'intervention de Claude Ignace Callinet, qui nous a laissé, pour la plus grande partie, l'instrument que nous pouvons voir et entendre encore aujourd'hui.
Dans notre recherche des marques de tailleurs de pierre, nous avons retrouvé récemment un vestige de ce qui pourrait être la seule trace laissée par l’ordre du Saint Esprit à Rouffach : dans l’un des jambages du portail de l’ancienne ferme de la rue Ullin ont été réutilisés deux blocs de pierre, les deux remontés à l’envers, sur lesquels figurent deux écus. Nous n’avons pas encore pu identifier l’un d’entre eux, mais l’autre représente l’écu de l’ordre : une croix à double croisillon, dont les extrémités sont élargies en forme de croix pattée à branches évasées, que Guy de Montpellier avait adoptée pour l’ordre des Hospitaliers du Saint Esprit.
Un lecteur d'obermundat.org nous a adressé un courrier au sujet de l'écu de la rue Ullin que nous n'avions pas réussi à identifier:
Trois cafés-restaurants sur la seule Place du Marché !
Auberges de la Ville de Rouffach.
Elles se regroupent essentiellement sur la place du Marché et ses alentours, c’est à dire le centre historique d’une part et la grande route de Lyon à Strasbourg d’autre part. Nous les situons par rapport aux plans cadastraux de 1817 (L) et 1850 (X)
Le lecteur trouvera à la suite du nom de l'auberge son l'adresse actuelle (entre parenthèses et en italiques).
Retable du maître-autel église Notre-Dame de Rouffach: saint Arbogast redonne la vie à Sigisbert
(une œuvre de l'artiste munichois J. Maier. L'autel a été consacré en 1900)
Pour qui s'intéresse à l'histoire de Rouffach, un certain nombre d'ouvrages et d'auteurs sont incontournables. Nous en avons évoqué plusieurs, dans de précédents articles: Materne Berler, Sébastian Munster, Conrad Pellicanus, François de Belleforest ...et bien d'autres encore, et, plus proches de nous, Thiébaut Walter, Hugues Walter et Pierre-Paul Faust...
Je vous propose dans cet article de découvrir l'œuvre de Philippe-André Grandidier qui représente une source importante pour l'histoire de l'Alsace et de l'Obermundat plus particulièrement:
Histoire de l’Eglise de Strasbourg Tome I : Depuis l’établissement du Christianisme en Alsace jusqu’à l’an 817
A Strasbourg, de l’imprimerie de François Levrault, imprimeur de l’Intendance et de l’Université Episcopale
(à découvrir sur Internet, via Google: E-Book-Gratuit)
Philippe-André Grandidier, né à Strasbourg le 29 novembre 1752 et mort le 11 octobre 1787, est un bénédictin, historien et archéologue français. De 1776 à 1778 il publie deux volumes in 4° de L'Histoire de l'Église et des princes-évêques de Strasbourg dont l'auteur nous conduit jusqu'au Xe siècle. Cet ouvrage fut accueilli très favorablement par l'ensemble des érudits Cette histoire de l'église de Strasbourg devait comporter 8 volumes mais Grandidier n'a pu terminer cette œuvre en raison de son décès prématuré, à l’âge de 35 ans. (source Wikipédia)
Gérard MICHEL
Ancien professeur de Lettres et passionné de paléographie, je partage sur ce blog le fruit de plus de 20 ans de travail autour de documents d'archives.
Cette page contient des liens vers des outils et sites partenaires autour de la paléographie, l'histoire et l'Alsace.
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