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1803: le nouveau maître-autel de N.D. de Rouffach , ancien maître-autel des Dominicains de Colmar

1803 0

Détail d'un des panneaux du retable surmontant le maître-autel de Notre-Dame de Rouffach. (photo G.M.)

Un document découvert récemment dans une collection privée permet d'ajouter un élément supplémentaire à l'histoire de l'église Notre-Dame de Rouffach, grâce à un petit détour par l'église du couvent des Dominicains de Colmar. En 1720, les Dominicains furent mis au goût de l'époque avec l'installation d'un décor baroque, et quelques années plus tard, la Révolution en fit un magasin d'artillerie puis un grenier à blé. Le mobilier en fut dispersé, et c'est là que nous revenons à Rouffach: la Ville de Rouffach a racheté, en 1803, le maître-autel de l'église des dominicains de Colmar pour l'installer dans l'église de Rouffach ! 

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Les Récollets de Rouffach dans la chronique de Materne Berler

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Materne BERLER, né à Rouffach en 1487 et décédé à Gueberschwihr vers 1573, a fait ses études à l’école latine de Sélestat, creuset de l’humanisme alsacien, comme élève de Jérôme GUEBWILLER (1473-1545) puis à l’Université de Bâle (1507-1509). Il s’inscrit dans le courant humaniste qui s’épanouit au XVIe siècle, qui en est l’âge d’or dans  l’ensemble  de  l’Europe  de  la  Renaissance. Sans atteindre la notoriété des illustres humanistes qu’il a pu côtoyer au cours de ses études, Sebastian MUNSTER, Beatus RHENANUS, Ulrich ZWINGLI, ERASME de Rotterdam ou Jakob WIMPFELING, Materne BERLER a légué une chronique dont de nombreux passages sont précieux pour l’historien. Cet ouvrage,  rédigé entre 1510 et 1530, au style parfois embrouillé et lourd est, comme beaucoup d’ouvrages de la même époque, une compilation de récits empruntés à diverses sources, mais il recèle quelques pages de vraie chronique dans lesquelles l’auteur relate des épisodes liés directement à Rouffach.

Cette Chronique  de 794 pages a malheureusement disparu dans l’incendie de la bibliothèque de la Ville de Strasbourg en 1870. Quelques pages, 120, recopiées sur l’original avant sa destruction, ont été publiées par L.SCHNEEGANTZ dans le Code historique et diplomatique de la ville de Strasbourg, Strasbourg 1843.  

Dans les passages que nous avons choisi de présenter, Materne BERLER raconte comment, en 1444 Conrad de Busnang réforma le couvent des franciscains de Rouffach qui, après une période d'errements, revint à la stricte observance de la règle du fondateur de l'ordre, saint François.

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La jeune femme au touret...

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La jeune femme au touret... Qui est-elle ?

Autant le dire tout de suite, cet article n’apportera pas de réponse à cette question… Au lecteur, et au visiteur, de laisser courir son imagination…

Cette tête de jeune femme, sculptée dans la pierre de Rouffach, est un des joyaux de notre église paroissiale Notre-Dame de l’Assomption. Elle figure sur la porte d’entrée de l’ancienne sacristie, contemporaine du chœur gothique du 13ème siècle, aujourd’hui chapelle de semaine.

Accolée à deux autres chapiteaux aux corbeilles à décor végétal, elle forme le chapiteau dont le tailloir soutient l’archivolte qui enserre le tympan. Sur ce tympan est figuré l’agneau pascal, figure du Christ ressuscité, tenant de sa patte antérieure gauche la bannière surmontée de la croix.

A l’opposé, à gauche, un visage de garçon, dans la même disposition.

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Notre-Dame de Rouffach: mille ans d'histoire...

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A peine le brasier dévorant Notre-Dame était-il éteint que naissait la polémique autour de la reconstruction de la cathédrale de Paris : allait-on reconstruire à l’identique où, au contraire, inscrire le monument dans notre siècle, en utilisant des matériaux d’aujourd’hui, acier, titane, verre et même cristal pour la flèche ?

Interrogé sur ce sujet, Rudy Ricciotti, l’architecte du Musée des civilisations de l’Europe et de la Méditerranée de Marseille (Mucem) qui,  plus près de nous, a signé le nouvel écrin de la bibliothèque humaniste de Sélestat, entrevoit avec beaucoup d’humour et de clairvoyance, les empoignades entre décideurs : « Je me régale, je me réjouis déjà à l’idée du bordel que ça va foutre ! »

Il faut se rappeler que cette cathédrale ne s’est pas construite en une génération, qu’elle est, comme  la plupart de nos cathédrales et églises, une superposition d’époques où chaque siècle a laissé son empreinte à travers les styles, les techniques et les matériaux « à la mode ».

Notre Eglise Notre-Dame de Rouffach en est une parfaite illustration. Elle est un «mille-feuilles» une accumulation de strates résultant d’agrandissements, de démolitions, de reconstructions, d’erreurs, de « repentirs », sur près de mille ans.

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Suntheim: 1442, l'église saint Etienne est réunie à celle de Rouffach

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Sur ce plan de la ville tiré de la Cosmographie de Sebastian Münster de 1548,  figurent encore l'église sanct Steffan, un puits à balancier et les bâtiments de la commanderie de l'ordre teutonique.

Nous proposons ici le premier article d'une série consacrée au village disparu de Suntheim. Pour beaucoup, ce nom évoque le C.A.T. Moulin de Sundheim, pour d’autres un centre équestre ou une pension pour chiens et chats. Pour quelques rares autres, un hameau disparu, il y a bien longtemps, au sud de Rouffach, du côté du C.H.S.

Victime de l'oubli...

Thiébaut Walter termine son article consacré aux trouvailles faites au moment des travaux de terrassement pour la construction du C.H.S., en souhaitant qu’après avoir détruit sans scrupules les vestiges de Suntheim, les décideurs compétents rappellent au moins son souvenir en incluant le nom du village disparu dans le nom donné au futur établissement. Il n’a pas été écouté... Ce lieu mériterait au moins une signalisation, rien qu'un petit panneau, comme ceux qui signalent les lieux-dits, au bord de la route et qui rappellerait ce village disparu... 

Suntheim était bien plus qu’un hameau de quelques pauvres bâtisses. D’abord, c’était la demeure de plusieurs familles nobles qui ont essaimé plus tard en d’autres lieux. A Suntheim se trouvait la première implantation des Chevaliers de l’ordre teutonique, avec des bâtiments et leur église. A Suntheim aussi, une église de paroisse, l’église saint Etienne dont des vestiges ont subsisté longtemps après la disparition du village. Un couvent de femmes qui fut transféré à Guebwiller et devint le couvent Engelpforten, de la porte de l’Ange, une communauté de religieuses de l’ordre teutonique, une léproserie, un moulin, des maisons d’habitation, des rues, des champs, des prés et des vignes…des gens, des activités, une vie qui demande qu’on s’y intéresse et dont l’histoire reste à faire.

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L'auteur

Gérard MICHEL

Ancien professeur de Lettres et passionné de paléographie, je partage sur ce blog le fruit de plus de 20 ans de travail autour de documents d'archives.

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