Nous attardant ces jours derniers à Gundolsheim, lors de la mise en évidence des vestiges d’une porte fortifiée du village, nous avons regardé plus attentivement une pierre gravée encastrée dans un pignon. Nous n’y avions accordé qu’une attention distraite jusqu’alors. Surprise : cette pierre datée est un des derniers vestiges de l’ermitage de la Bollenkirch, plus tard Saint-Fridolin, et encore plus tard ferme Lidy, au bord de la lande du Bollenberg sur ban de Rouffach. Cette découverte fut une injonction à reprendre nos vieilles notes sur le Bollenberg et à réexaminer sur le terrain les pauvres restes de murs encore visibles voici deux ans. Sur place, nous avons constaté (décembre 2020) qu’ils avaient été détruits entre-temps.
Figure 1. Pierre commémorative de la reconstruction de l’ermitage du Bollenberg en 1714, remployée à Gundolsheim. Noter une cinquième ligne inachevée débutant par VND (und)
La colline calcaire du Bollenberg, haut-lieu de la christianisation de la région de Rouffach, donne de nos jours l’image d’une nature supposée primitive, indemne de l’intervention humaine ne seraient les « traces de croyances païennes » : par exemple l’improbable Chapelle des Sorcières, la crémation de la sorcière sur le bûcher du 15 août en forme de bouteille de vin d’Alsace, le statut de « lieu mythique du Rhin supérieur » etc. Ces extrapolations d’une histoire largement incomprise, faute de repères, font le miel de l’ethnographe qui essaie de comprendre vers quels imaginaires se déplace, en notre temps, la quête de spiritualité. Le rôle de l’historien, quant à lui, est de mettre en ordre (selon les critères de son époque) les faits du passé fondés par des preuves et d’établir si possible leur concordance avec les archives du sol, ces vestiges ténus repérés par l’archéologue. C’est le but de cette synthèse, prélude à un travail de fond à reprendre après les travaux remarquables de Fritz Kessler, L.G. Werner, Thiébaut Walter et plus récemment Georges Bischoff et complément à ce qui a été publié précédemment dans obermundat.org par Gérard Michel.
Contre toute attente, le Bollenberg de jadis est certes déjà un « ailleurs », un espace singulier, mais paré de la réputation d’un pays de cocagne. Au XVIIe s., selon Charles Grad [1], on trouvait sur la petite montagne de la chapelle Ste Polona les plus belles truffes d’Alsace, en quantité et qualité telles qu’on pouvait les exporter en France et dans le reste de l’Allemagne. La savante Revue d’Alsace, dans son numéro de 1850, fait grand cas du civet de lièvre du Bollenberg, « le plus justement renommé de toute l’Alsace ». On en faisait déjà toute une affaire au XVIe s., en témoigne une interminable procédure [2] entre les nobles de Bollwiller, qui avaient des droits anciens sur le Bollenberg (en particulier le bénéfice de la demi dîme laïque) et l’évêque de Strasbourg, seigneur banal et à ce titre seul détenteur du droit de chasse. Or, les Bollwiller ne se privaient pas de tendre des filets au prétexte de capturer des grives, mais en réalité surtout pour prendre les fameux lièvres. Avec la collecte des truffes (Grebling) et des baies de genévrier (Weckholder) sur la lande, cette chasse assimilée à du braconnage était une des missions de frère Jacob, l’ermite installé à la fin de la décennie 1520 par les Bollwiller dans une maisonnette (Bruderhaus) à côté de l’ancienne église-mère Saint-Martin de Bollenberg, ou Bollenkirch. Dans l’article Frère et sœur à Saint Etienne de Suntheim, Gérard Michel évoque un successeur de frère Jacob qui, tout « frère » qu’il fût, avait apparemment une vie sociale assez animée, à côté de l’église dont il était censé prendre soin et qu’il aurait transformé en tripot.
L’église perdait évidemment son utilité, à mesure que ses filiales obtenaient leur autonomie paroissiale. Les Bollwiller et leurs successeurs non moins prestigieux y portaient néanmoins une certaine attention, car elle justifiait leur droit de décimateur et l’origine aussi illustre que légendaire de leur lignée. Ce fut une autre grande affaire de la première moitié du XVIe s., opposant les Bollwiller et la communauté d’Orschwihr, la dernière à devoir endurer 3 km de marche à travers lande et rocailles pour suivre les offices, jusqu’à l’obtention d’ une dispense en 1550. Orschwihr finit par construire sa propre église entre 1574 et 1577, au grand dam de Nicolas de Bollwiller. Ce grand seigneur fit valoir que son aïeule, Polona, fille du Roi d’Alsace au Ve s. avait converti les païens au christianisme et établi en ces lieux un couvent de femmes, dont l’existence ancienne était prouvée selon lui par les mouvements de terrain aisément reconnaissables sur place : ce qui en fait le premier archéologue du Bollenberg [3] . L’analogie Bollwiller-Bollenberg-Polona devait persister longtemps, et survit du reste de nos jours dans le nom (moderne) du domaine viticole de la famille Meyer, le « Clos Sainte-Apolline »[4].
Que savons-nous précisément de l’enclos de l’église Saint-Martin, de son évolution dans le temps et des vestiges qui en subsistent ? L’interprétation des données textuelles, croisées avec les observations de terrain, a été résumée par le plan des trois états successifs en 1760 (Plan de finage dit « de l’Intendance » [5], 1817 [6] et 1851 [7] (cadastres), non sans difficulté compte tenu de la disparition des points de repères dont s’étaient servis les archéologues du XIXe s. et du début du XXe s.
L’ermitage de frère Jacob et le bien et jardin qui en dépendaient, la vieille église peut-être, étaient entourés d’une palissade ou clôture végétale : il s’agissait donc d’un enclos bocager comme ceux des ermites du Wasserfallen à Hattstatt. Nous avons reproduit dans notre article Les plus anciennes bornes du ban de Rouffach le dessin d’une borne ou stèle disparue, marquée S. Martin Stein 1545, appartenant sans doute à la délimitation de ce domaine. Les celtisants du XIXe s. y voyaient un menhir christianisé. L’église quant à elle n’est guère documentée. Nous n’en connaissons pas de représentation et les textes restent à trouver et dépouiller. Une église ou chapelle (bâtiment 1) figure encore lisiblement sur le plan de finage dit « de l’Intendance » (1760) apparemment fort précis dans le cas présent, sous le nom de St Fridolin.[8] Elle est orientée nord-ouest (clocher ?) / sud-est (chœur ?) ; mais Fritz Kessler publie en 1895 [9] un relevé très partiel indiquant une abside orientée au nord-est. Vestiges enfouis d’une église antérieure à celle représentée en 1760 ? Nous n’en savons rien, et il n’est pas impossible que Kessler se soit trompé dans l’orientation de son croquis, comme il s’est trompé dans les dimensions de l’abside [10].
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Figure 2. Plan-masse du site de Saint-Martin vers 1760. La limite de l’enclos C est parfaitement lisible sur la photographie aérienne IGN de 1979
Sur le cadastre de 1817 ne subsiste à cet endroit qu’une très petite construction. L’hypothèse d’un clocher, ou d’un angle de l’église, est acceptable.
Le second bâtiment figurant sur le plan de 1760 est orienté sud-ouest /nord-est (bâtiment 2). Il n’existe plus sur le cadastre de 1817, et faisait donc peut-être partie des constructions supposées avoir été détruites durant la Révolution. On peut rattacher à ce bâtiment un mur de même orientation sud-est /nord-ouest, qui sert actuellement de décharge à des épierrements modernes des vignes alentours et fait fonction de soutènement de la vigne au-dessus. A l’évidence, c’est le soubassement de la façade nord-ouest du bâtiment, réalisé en maçonnerie de calcaire tout venant. On ne sait pas quel miracle le chaînage d’angle sud-est a résisté, sur une hauteur de 1,50 m environ, à l’ultime démolition en 2020.
Figure 3. Les vestiges du site de l’église Saint-Martin en 2018, vus depuis l’est et détail du chaînage d’angle sud-est du bâtiment 2. Ces vestiges ont disparu en 2020
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Figure 4. Plan-masse du site de Saint-Martin en 1817
Lidy n’aura pas reconstruit ce bâtiment, sans doute une grange, car il aurait fait obstacle à un projet plus important à l’emplacement de l’ancienne église. En effet le cadastre de 1851 montre que, en prolongement du petit bâtiment 1a, une nouvelle construction a été édifiée sur les ruines et fondations de l’église. Il n’en reste rien, néanmoins le soutènement de la terrasse intègre des moellons équarris en grès rose – donc « importés » – pouvant provenir de la construction romane.
A proximité, nous avions observé dans les taillis, en 2010 encore, un soubassement en petit appareil régulier, vraisemblablement roman, que nous n’avons pas retrouvé lors de visites ultérieures. Ses matériaux sont sans doute venus remblayer la plate-forme du bâtiment 2.
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Figure 5. Plan-masse du site de Saint-Martin en 1851
Enfin le troisième bâtiment (bâtiment 3) figure sur le plan de Régemorte et les cadastres de 1817 et 1851. Il s’agit de l’ermitage Saint-Fridolin, devenu après la Révolution l’habitation de la ferme Lidy. Régemorte nous montre la maison entourée d’une haie, sans doute au même endroit qu’au XVIe s. En filigrane on perçoit la forme semi-circulaire du jardin, représentée sur le plan de 1760 et confirmée par le cadastre de 1817 : un tracé épousant sans doute celle la clôture d’un cimetière bien antérieur. On ne doit pas se tromper beaucoup en reconnaissant dans la maison de 1714 et sa haie les successeurs du Bruderhaus de frère Jacob au même endroit. Pour finir, notons un puits (n°4 sur le plan) porté sur les plans de 1760 et 1851 au même endroit.
Cette maison nous est connue par deux photographies, l’une publiée par Fritz Kessler en 1895 et reproduite dans l’article de Gérard Michel Et si l’église primitive de Rouffach avait été celle du Bollenberg ? et l’autre par L.G. Werner en 1919. Les deux photographies montrent la même maison, vue sous des angles différents. Sur la photographie de 1895 on voit nettement, à mi-hauteur du pignon, une pierre taillée ressortant dans un ton différent. Fritz Kessler avait relevé l’inscription qui y était gravée [11]:
ANNO.1714.IST.DISES.
HAVS. GEBAUVEN.WORD
EN.VND.GEHERD.ALHIE
ZVE.DISER.BOLENKIRCH
Cette pierre a été récupérée lors de la démolition de la maison et encastrée dans la façade de la maison n°6 rue de Merxheim à Gundolsheim, où elle est toujours visible.
Figure 6 . Le bâtiment 3, pignon sud-ouest et façade nord-est en 1895, photographie publiée par Kessler. Un document qui nous a posé problème, jusqu’à ce que nous ayons compris que la photographie publiée dans le Bulletin du Musée historique était inversée… Le sens de la prise de vue est indiqué sur notre plan du site en 1851.
Le contour de ce petit domaine aurait pu être, initialement, un cercle approximatif d’un diamètre de 110 m. Il était très connu comme lieu de sépultures supposées mérovingiennes au milieu du XIXe s. Les auteurs successifs décrivent des éléments exhumés de longue date, ainsi un couvercle sculpté qui servait de seuil d’entrée à la grange de Lidy. Il nous est connu par un dessin de Winkler daté 1878. Un sarcophage faisait office d’abreuvoir près du puits (n°4 sur les plans). Un autre est exhumé en 1863, nous y reviendrons. A l’occasion de la découverte d’un sarcophage en novembre 1894, Kessler relève l’emplacement de 7 tombes alignées contre le mur de soutènement de l’abside. Enfin en 1919, L.G. Werner étudie une tombe en limite de l’enclos, avant son transfert au musée lapidaire de la Chapelle Saint-Jean à Mulhouse [12]
Figure 7. Le couvercle de sarcophage remployé comme seuil de porte de grange, dessiné par Winkler en 1878
Le retour de Polona
Nous avons laissé en chemin Polla, ou Polona/Apolline, au moment où Nicolas de Bollwiller (v.1520-1588) invoquait son illustre ancêtre pour justifier ses droits sur le Bollenberg, le nom de sa lignée et de sa petite ville-château de Bollwiller. Il en resta une dévotion à Ste Apolline, célébrée particulièrement à Orschwihr. Les conditions dans lesquelles le statut de l’église paroissiale Saint-Martin s’est transformé en chapelle de l’ermitage Saint-Fridolin, ce dernier souvent attesté autour de 1760, ne sont pas (encore) connues.
Au milieu du XIXe s. , connaissance des sépultures et onomastique aidant, Bollenberg devient la colline sacrée des Celtes. Les cartes postales du temps montrent des sorcières gambadant parmi des blocs de calcaire, regardés comme des menhirs. Mais dès 1861, Max de Ring [13] établit la formation géologique naturelle de ces grandes pierres. Peu avant, Auguste Stoeber avait défendu la thèse d’une équivalence Boll = Bélénus, dieu celte du soleil, romanisé en Apollon, christianisé enfin en Apolline. Les auteurs suivants reprirent cette thèse, dont la crédibilité et le succès s’expliquent aisément par le climat celtisant de l’époque. Le conflit France-Allemagne qui se profile dans un proche horizon favorise les théories d’anthropologie physique, raciale dirions-nous. La population alsacienne a-t-elle des racines celtiques – donc françaises issues du mélange gallo-romain des peuples- ou est-elle de sang germanique ? Mensurations des crânes exhumés dans les cimetières pour distinguer dolichocéphales et brachycéphales, archéologie, toponymie, folklore, sont les aspects d’une recherche aussi frénétique en France (voyez la passion de Napoléon III pour la redécouverte d’Alésia) qu’en Allemagne.
Les meilleurs érudits de leur temps ne pouvaient qu’être puissamment attirés par le Bollenberg, par ailleurs resté conforme à sa vieille réputation de pays de cocagne. Un témoignage de l’atmosphère bon enfant d’un groupe de savants en goguette au Bollenberg est donné par l’éminent botaniste Frédéric Kirschleger, dans sa relation de l’excursion de l’Association philomatique d’Alsace et de Lorraine [14] en mai 1863. Le moment est bien choisi car Lidy, expert en relations publiques, avait invité les savants à assister à l’exhumation et l’ouverture d’un sarcophage révélé par sa charrue. Il avait assuré une large publicité à l’évènement, et trois cents personnes («une foule impétueuse qui veut faire irruption de tous côtés […] même beaucoup de dames » écrit Kirschleger) sont déjà présentes sur les lieux lorsqu’arrivent les érudits. Il est vrai que Lidy avait annoncé que sa cave alimenterait un débit de vins bien achalandé. Deux étudiants entreprirent de dégager le squelette avec une extrême minutie ; le spectacle ne pouvait qu’ajouter du suspense à la fête.
L’épouse Lidy fit de bonnes affaires, ce qui ne l’empêcha pas de pousser les hauts cris pour obtenir réparation des dégâts occasionnés par les curieux dans ses champs de pommes de terre, de seigle, ses vignes et son jardin. Kirschleger obtempéra de bonne grâce, avant de conduire son groupe assez fatigué à son hôtel à Guebwiller. Il faut dire que les savants avaient ce jour-là payé de leur personne. Lors du déjeuner présidé par le Maire de Soultzmatt, on avait porté plusieurs toasts, à coup de « vin des Trois Rois » (un vin de glace ?) et de Gentil 1834. De la discussion des ressources et bienfaits de Soultzmatt, les conversations passèrent à ce qu’il conviendrait de faire pour améliorer la race des ânes de Westhalten. L’histoire ne dit pas si le civet de lièvre du Bollenberg était au menu, mais les libations du dessert sont amplement décrites. Après un kirsch 1811 pour entrée en matière, l’enjeu était d’ouvrir des horizons inconnus aux membres de la jeune société: alcools de gentiane, airelle noire (brimbelle ou myrtille) et surtout alisier (Mehlbeere) fourni par son élaborateur, le docteur Arnold qui cultivait un verger d’alisiers à cet effet. Et Kirschleger de conclure : « Malgré les toasts assez nombreux, malgré la multiciplité et la variété des liquides plutôt dégustés qu’absorbés, nos touristes étaient parfaitement gais et dispos. Personne ne se plaignait ni des mollets rompus ni de céphalalgies (vulg.mal de tête) ».
La ferme Lidy disparut avant la seconde Guerre mondiale, et le terrain à l’est semble avoir été cultivé, puis à nouveau rendu à la lande laissé en friches, à voir les photographies aériennes de 1951 à 1974. A cette dernière date, deux petits bosquets ou bois avaient poussé à l’emplacement des bâtiments 2 et 3. La photographie aérienne de 1977 montre le chemin tracé par les engins en train de nettoyer le terrain, peut-être d’extraire les grosses pierres que pourraient signaler les taches blanches sur la photographie. Sans vouloir chercher noise à quiconque, on s’étonne qu’un site archéologique aussi connu ait pu être remué sans que personne n’aille y jeter un coup d’œil. Il est vrai que le contexte de l’époque était conflictuel, entre reprise et extension de la viticulture et premier arrêté de protection de la flore en 1965, défendu pied à pied par les protecteurs de la nature.
Sur le Bollenberg, le patrimoine d’archéologie agraire est le parent pauvre. On prendra pour exemple la déshérence de la Hohlgasse (aussi nommée Hohlweg) chemin creux taillé dans le loess du versant nord du Bollenberg, le dernier en son genre. Ce chemin prenait naissance face au village disparu de Sundheim et conduisait jusqu’au site de Saint-Martin. En dépit d’un panneau interdisant le dépôt de déchets, le déversement de remblais et matériaux de démolitions est ininterrompu et à vrai dire, son spectacle soulève le cœur. Quelle occasion ratée de créer un superbe parcours de promenade à thème historique. Mais en suivant les traces du Hohlweg jusqu’à la lande, on parvient aux confins de l’enclos du frère Jacob. Là se trouve un oratoire, photographié dans un état lamentable en 2018. En 2020 il nous apparaît superbement restauré, dans un rare respect des règles de l’art. Bravo aux auteurs de cette résurrection et merci de leur générosité.
Figures 8 et 9. L’oratoire du Bollenberg en 2018 et après sa restauration en 2020
Notes:
[1] Charles GERARD. L’ancienne Alsace à table. Revue d’Alsace, 1859, p.53
[2] A.D.H.R. 3G / 37. 1535, 1544-1557
[3] Georges BISCHOFF. "Sive comes, sive Rex" le "roi d'Alsace" entre mythe et histoire. Revue d’Alsace, 2002, p. 19-34. Voir aussi la notice consacrée à ce personnage de premier plan par Georges Bischoff, in Nouveau dictionnaire de biographie alsacienne, 1984
[4] Ce domaine et la ferme n’ont été constitués qu’en 1887 par l’industriel Ernest Hartmann, sous le nom « Clos des sorcières », remplacé par Amélie Hartmann en 1926 par « Clos de Sainte-Apolline ».
[5] A.D.H.R. 1172 / 22
[6] A.M.R. MI G1 1-24
[7] A.D.H.R. 3P 559
[8] Cette dédicace est venue s’adjoindre à celle de St Martin, jusqu’à la supplanter semblerait-il. Plusieurs mentions vers 1760-1770 : logement d’un ermite, pèlerinage le jour de la Saint-Fridolin. Nous en saurons davantage lorsque nous aurons dépouillé aux A.D.H.R. (1 E /39) le fonds de la baronnie de Bollwiller
[9] Fritz KESSLER. Le Bollenberg. Etudes sur l’Alsace. Le Haut-Mundat. 1884. Du même (avec plan) : A propos des sépultures du Bollenberg. Bulletin de la société industrielle de Mulhouse. 1895. Du même : Procès-verbal de la découverte d’un sarcophage en pierre faite au Bollenberg en novembre 1894. Bulletin du Musée historique de Mulhouse, 1895, p. 5-13.
[10] Robert WILL et François-Jacques Himly réfutent la largeur de 11 m donné par Kessler pour l’abside, soit presqu’autant que la cathédrale de Strasbourg ! in Revue d’Alsace 1954 p. 52
[11] Fritz KESSLER. Le Bollenberg. Etudes sur l’Alsace. Le Haut-Mundat. 1884.
[12] L.G. WERNER . Découverte d’un sarcophage au Bollenberg. Bulletin du Musée historique de Mulhouse. XXXVIII. Années 1914-1918. P. 57-59. (Mais concerne une découverte faite en 1919.
[13] Max DE RING. Le Bollenberg. In Revue d’Alsace 1861, p. 561-563. Je n’ai pas pu consulter, du même : Rapport à la Société pour la conservation des monuments historiques en 1860, concernant la découverte d’une pierre sculptée de fleur, tige et racines réemployée comme seuil de porte de grange.
[14] Créée par le même en 1862. Récit : L’excursion à Soultzmatt et au Grand Ballon du 23 au 26 mai 1863. 1ère publication dans le Journal du Haut-Rhin 21.05.1863, repris dans Bulletin officiel du Club Vosgien, 1836, 2.
Marc GRODWOHL