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Le hasard fait parfois bien les choses... Léopold Fischer, peintre, suite

1669 - 16670 1

Le hasard, une fois de plus, fait bien les choses !

Dans ma recherche, à la poursuite de Léopold Fischer, peintre, auteur d’une Assomption de la Vierge destinée au maître autel de l’église N.D. de Rouffach, j’ai consulté le registre des audiences du Magistrat de l’année 1669-1670, dans lequel figure la mention de la commande de cette œuvre par la Ville de Rouffach, le 12 mars 1669.

En poursuivant ma lecture, dans ce même registre, un cahier de 96 feuillets, je suis tombé, tout à fait par hasard, sur un passage du protocole du 30 juillet 1669, mentionnant une commande passée à un peintre de Rouffach, dont le nom n’est malheureusement pas mentionné, par l’abbé de l’abbaye Saint Grégoire de Munster, pour la réalisation d'un Crucifix et de deux tableaux !

Ce peintre pourrait-il être Léopold Fischer ? Peut-être, mais dans l’état actuel des recherches, rien ne permet de l’affirmer…

 

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Leopold FISCHER peintre, (? - † Rouffach, le 26 février 1675)

1669 / 1675 0

Vierge à l'enfant,  église N.D. Rouffach

Leopold Fischer, peintre (?  - † Rouffach, le 26 février 1675)

Le registre paroissial de Rouffach, dans lequel sont enregistrées les « sépultures », entre 1595 et 1734, mentionne à la date du 26 février 1675 celle de Leopold Fischer, peintre, qui réalisa le panneau peint du maître-autel de l’Eglise Notre-Dame de Rouffach, représentant l’Assomption de la Vierge. Si l’usage courant désigne ces registres sous le nom de « registre des décès », les dates qu’ils indiquent ne sont généralement pas celles des décès, mais bien celle des sépultures, c’est-à-dire de l’ensemble des rites religieux qui accompagnent l'inhumation, et qui sont réservés aux chrétiens morts dans la communion de l'Église. Il en va de même des registres de baptême qui n'indiquent pas la date de la naissance mais celle du baptême, célébré généralement le jour même de la naissance, parfois le lendemain, exceptionnellement plus tard.

 

 

A.M.R. GG 10 1595 - 1734

26 (febr. 1675) obiit honestus vir L. Fischer, pictor, qui tabulas in majori altari parochialis ecclesie pinxit.

Le 26 février 1675, est décédé l’honorable (l’honnête homme) Leopold Fischer, le peintre, qui peignit le tableau (panneau) du maître- autel (l’autel majeur de l’église paroissiale

Nous avons évidemment cherché à retrouver une trace de ce peintre, dans le fonds d’archives anciennes de Rouffach. Et nous en avons trouvé qu'une seule, dans le compte-rendu d’une délibération du Conseil de la Ville du 12 mars 1669 :

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Le Restitutio universalis de Remus Quietanus: Un aller simple pour la Chine (4)

1615 0

Illustration 1

4. Un aller simple pour la Chine.

Johann Schreck (1576-1630) était un ami de Galilée. Polymathe né à Bingen (Bade-Wurtemberg), son cursus d’études l’avait conduit à Freiburg, Paris où il a côtoyé François Viète, puis Padoue, à la rencontre de Galilée et enfin à Rome. Membre de l’Académie des Lynx, il était curieux de tout et s’intéressait aux récents développements des sciences : mathématiques, botanique, pharmacie, médecine et astronomie. En 1611, il s’engage dans la Compagnie de Jésus avant d’être sélectionné par Nicolas Trigault pour participer à la troisième mission des jésuites en Chine. Avant d’embarquer à Lisbonne en avril 1618, les missionnaires préparent soigneusement leur voyage par une tournée en Europe en quête de financement et de matériel à emporter.

C’est de cette époque que datent cette esquisse d’un portrait du missionnaire réalisée par Pierre-Paul Rubens (Anvers en 1617) et des lettres adressées à Giovanni Faber où Johann Schreck exprime à maintes reprises son désir de connaître les méthodes de prévision des éclipses solaires de ses amis Galilée et Remus Quietanus (l’astronome qui s’établira plus tard à Rouffach).

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Le Restitutio universalis de Remus Quietanus : Chasseur d’éclipses en 1615.

1615 0

©Copyright - Materne LINDER, Futura Sciences.

3. Chasseur d’éclipses en 1615.

Bon nombre de lecteurs d’Obermundat se souviennent sans doute de l’éclipse de Soleil du 11 août 1999. Elle fut totale dans le Nord de l’Alsace et presque totale à Rouffach, mais là, les conditions météorologiques n’étaient pas tout à fait optimales. Certains d’entre nous avaient anticipé ces circonstances et se sont déplacés vers la Champagne où un ciel plus dégagé leur a permis d’apprécier dans tout son déroulement le spectacle de la Lune cachant petit à petit le Soleil en fin de matinée.

Parmi les astronomes, on trouve des chasseurs d’éclipses : ceux-là n’hésitent pas, lorsqu’une éclipse de Soleil est annoncée, à prendre l’avion pour se rendre sur l’étroite bande que parcourt l’ombre de la Lune portée sur la surface de la Terre. Ils y déploient alors leur matériel optique et photographique avec l’espoir de capturer quelques belles images du rendez-vous céleste.

L’astronome rouffachois Johannes Remus Quietanus était un chasseur d’éclipses du XVIIe siècle. N’ayant pas les facilités de déplacement de nos contemporains, il collectionnait les comptes-rendus d’éclipses observées par d’autres astronomes de son époque et il s’évertuait aussi à prévoir les éclipses pour les années à venir. Dans son Restitutio universalis motuum caelestium de 1615, on trouve les descriptions de dix éclipses de Lune et dix éclipses de Soleil, dont certaines sont fameuses : en voici quelques morceaux choisis…

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Le livre de comptes de l’économe de la Maison de l’Ordre du Saint Esprit, Rouffach ( 1608 / 1609)

1608 /1608 0

Dans plusieurs articles précédents, nous avons essayé de montrer que l’histoire se construisait aussi, et surtout, dans le secret des réserves d’archives. Et c’est le plus souvent dans de modestes documents que le chercheur découvre des paillettes, bien minuscules, certes, mais qui finiront par s’allier à d’autres pour former une pépite et un lingot. Parmi ces documents, souvent d’une lecture longue et ardue, pour un résultat parfois assez mince, figurent les livres censiers et les registres de comptes.

Depuis quelques mois, j'ai entrepris de lire et de transcrire les livres censiers et livres de comptes de la maison de l’Ordre du Saint Esprit, rares documents conservés de cette vénérable institution du Rouffach ancien aux A.M.R. L’un des derniers articles mis en ligne sur obermundat.org se référait au Heülig Geist Register de 1603, tenu par Jacob Anshelm, Schaffner des heiligen Geist Ordens und Hauses zu Ruffach, receveur et comptable de l'Ordre du saint Esprit et de sa Maison de Rouffach.

Il m’a paru intéressant d’en savoir plus sur ce personnage dont les comptes, au chapitre des dépenses en particulier, sont parfois surprenants, surtout lorsqu’on se rappelle que ce sont ceux d’une institution dont la vocation première était de recueillir les enfants abandonnés et les orphelins…

Nous remercions ici François Boegly qui nous a fourni les éléments de biographie dont il disposait sur cette famille Anshelm. Le père de Jacob était greffier épiscopal (Landschreiber) et une pierre tombale à son nom est conservée dans l’église des Récollets de Rouffach.

Jacob sera receveur de l’hospice du saint Esprit et receveur du Klingertaler Hof, la cour domaniale de l’abbaye de Klingental, rue Pairis. Il a également été Meister (Maître) d’une importante confrérie de dévotion, la Reit Bruderschaft. Il est l’oncle de Maria Schlitzweck, épouse du Docteur Johann Remus Quiétanus, astronome et médecin de l’archiduc Léopold d’Autriche. Maria Schlitzweck a également une pierre tombale à son nom conservée aux Récollets.

Les sœurs de Jacob ont toutes épousé des notables : Elisabeth est l’épouse du Burgermeister de Rouffach et en secondes noces du receveur épiscopal de Rouffach, Anne est l’épouse de Tillmann Nevel, greffier de la ville de Rouffach et Catherine est l’épouse de Georges Guillaume Schlitzweck, greffier de la ville d’Ensisheim.

Jacques Anshelm épousera Madeleine Cuentz, qui sera condamnée pour sorcellerie et exécutée sur le bûcher en 1613. Les deux sœurs de Madeleine, Odile, épouse de Melchior Knechtlin, conseiller au Magistrat puis Burgermeister à Rouffach, ainsi que Anna, épouse de Jean Köbler de Wasselone seront, elles également, brûlées vives pour sorcellerie.

Comment et pour quelles raisons trois membres d’une famille de la grande bourgeoisie dirigeante de Rouffach ont-elles pu être compromises dans une affaire de sorcellerie, emprisonnées, torturées, condamnées et exécutées sur un bûcher ? 

Je propose au lecteur une transcription et une traduction des pages mentionnant les dépenses de l’année 1608 / 1609, enregistrées dans le livre de comptes de l’ordre du saint Esprit (A / GG 58) . Certains items ne manqueront pas de surprendre... Nous y reviendrons…

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L'auteur

Gérard MICHEL

Ancien professeur de Lettres et passionné de paléographie, je partage sur ce blog le fruit de plus de 20 ans de travail autour de documents d'archives.

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