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Le marché aux poissons de Rouffach: Fischer Ordnung de 1506

1503 0

Boutique médiévale dans Dictionnaire raisonné de l'architecture française du XIème au XVIème siècle.

Encore du poisson ? Oui, mais cette fois il ne sera plus question de la pêche mais de la vente du poisson. Nous avons évoqué à plusieurs reprises l'importance  du poisson dans une alimentation régie par les lois chrétiennes qui interdisent la consommation de la chair des "animaux terrestres" le vendredi, jour de pénitence et de mortification et durant les périodes de jeûne, celle du Carême ou de l’Avent notamment, soit plus d'un tiers de l'année! D'où l'importance dans nos villes du commerce de poisson  et des marchés qui proposent au chaland du poisson d'eau douce issu le plus souvent de la pêche locale ou du poisson de mer, séché, salé ou fumé acheminé par le Rhin depuis les mers du Nord.

Le poisson est une denrée très sensible et devient rapidement impropre à la consommation et dangereux s'il n'est pas transporté et conservé dans les meilleures conditions avant d'être présenté au chaland sur les étals des marchands. Les autorités, celles de l'Empire et celles des seigneuries, répondant aux doléances soulevées par les gens du pays, riches et pauvres, est-il précisé, qui souhaitent un contrôle plus sévère, à la fois de la qualité du poisson proposé sur les étals et également des  prix pratiqués par les marchands. On aboutira ainsi en 1506 à un nouveau règlement, - ce n'est sans doute pas le premier et ne sera pas le dernier -,  dont le billet qui suit proposera des commentaires, quelques réflexions personnelles, ainsi que le texte intégral et sa traduction. 

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Le Canal Vauban: des ingénieurs hors-pair... Romain Siry

1698-1699 0

Le canal Vauban à l'entrée de Weckholsheim (photo G.M.)

Le confinement de ce printemps 2020 n'aura pas été une période d’oisiveté pour ce qui concerne les recherches complémentaires à la construction du canal Vauban. Il y a de cela plusieurs années, Gérard Michel, historien de Rouffach, m’avait informé qu'il avait eu en main des dessins d’ouvrages relatifs au canal, alors qu’il était à la recherche de tout autre chose à la Bibliothèque Universitaire de Strasbourg. Depuis j’ai essayé d’entrer, via Internet, dans cette vénérable institution. Je m’y suis remis alors que nos hautes autorités nous avaient laissé entendre que les « vieux » se devaient de ne pas mettre le nez dehors. et j’ai pianoté durant de longues heures jusqu'à ce que je retrouve ces dessins datant des années 1698/99.

Le propos du présent article ne sera pas l’histoire de la construction du canal qui reliait Pfaffenheim au site de la future Neuf-Brisach, - ceci a déjà été fait dans un article paru dans J'aime Rouffach -, mais le travail des ingénieurs de l’équipe de son concepteur, Jean Baptiste de Règemorte , ingénieur hollandais au service du roi Louis XIV.

Note: les images illustrant l'article sont conservées à la Bibliothèque Universitaire de Strasbourg (B.N.U.  "Différents dessins relatifs aux projets de Neuf-Brisach et du canal de Neuf-Brisach à Rouffach, de 1698 à 1716" et sont accessibles en cliquant sur le lien suivant: Gallica B.N.U.

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Auberges de la Ville de Rouffach... François Boegly

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Trois cafés-restaurants sur la seule Place du Marché !

Auberges de la Ville de Rouffach.

Elles se regroupent essentiellement sur la place du Marché et ses alentours, c’est à dire le centre historique d’une part et la grande route de Lyon à Strasbourg d’autre part. Nous les situons par rapport aux plans cadastraux de 1817 (L) et 1850 (X)

Le lecteur trouvera à la suite du nom de l'auberge son l'adresse actuelle (entre parenthèses et en italiques).

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Auberges, tavernes, cabarets du Rouffach ancien.

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Enseigne de l'auberge Aux Deux Clés

S’attaquer à l’histoire ancienne des auberges, cabarets, débits de boissons, d’une ville de la taille de Rouffach relève du défi.  Toutes les sources sont évidemment en allemand, et en allemand tout tenancier d’un établissement hébergeant des hôtes (Gastwirt), servant des repas (Speisewirt) ou proposant du vin ou de la bière (Schenkwirt) est un désigné par le mot Wirt. Et l’établissement qu’il tient pourra être Gasthaus, Wirtshaus, Wirtschaft, Schencke, Weinschencke, Gassenschencke, Gassenwirtschaft, Straußwirtschaft, etc. Et lui-même, sera Wirt, Wirth ou Würth, Schildwirt, Gassenwirt, Schank- ou Schenckwirt…

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Räppis, Räpis, Reps, une définition qui se cherche… mais une boisson à (re)découvrir... et à boire avec modération!

1876/78 / 1877/ 1897 0

L’alsacien boit et aime à boire. Il boit quand il a soif et il lui arrive souvent d’être altéré. Mais il boit aussi, alors qu’aucun besoin ne le presse, par habitude, par courtoisie, par bravade, par distraction, par goût…

Abbé Auguste Hanauer dans Etudes économiques sur l’Alsace ancienne et moderne, Denrées et salaires (1876-1878). 

Et que boit-on à Rouffach? L’eau, celle de l’Ombach comme celle des nombreux puits de la ville, étant impropre à la consommation et nuisible à la santé, la population se rabat sur une autre boisson qui, elle au moins avait meilleur goût, meilleur aspect et n’entrainait pas les mêmes troubles que l’eau : le vin.

Ce vin, on le boit chez soi, mais aussi, et surtout, dans l’un des nombreux débits de boissons qui jalonnent les rues et ruelles de la ville. Les états des vins mis en cave dans les auberges, les poêles des corporations et les caves dimières révèlent des quantités impressionnantes : un inventaire du vin de la cour dimière de l’évêque à Rouffach, daté du jeudi 16 mars 1589, découvert aux A.D.B.R., donne des chiffres éloquents des réserves qu’elle renfermait: 86 fuder et 12 mesures, soit plus de 86.000 litres, l’équivalent de 115.000 bouteilles d’aujourd’hui ! Les chiffres relevés dans les caves des auberges sont tout aussi parlants : 5 foudres pour la seule Tribu À l’Eléphant, 4 foudres pour la Tribu À la Licorne, 81/2 pour l’auberge À la Demi-Lune et 6 foudres pour la Trinckstube du Magistrat… 6000 litres de vin blanc et rouge pour étancher la soif des conseillers ! Il ne s’agit pas là d’un état des achats de vin en une année, mais d’un état dressé dans une cave à un moment donné : dans certaines auberges, les achats de vin blanc en une année pouvaient aller jusqu’à 20, voire 24 foudres !

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L'auteur

Gérard MICHEL

Ancien professeur de Lettres et passionné de paléographie, je partage sur ce blog le fruit de plus de 20 ans de travail autour de documents d'archives.

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