Découvrez l'Alsace d'autrefois avec l'histoire de Rouffach, capitale de l'Obermundat.
A la suite de l’article paru dans obermundat.org sur Les fonts baptismaux de l’église Notre-Dame, Monsieur Bernard Guiot, historien et membre actif de l’Espace Histoire du Centre hospitalier de Rouffach m’a informé d’un fait divers survenu en 1842, dont ont été victime ces fonts baptismaux. Il avait découvert l'anecdote il y a quelques années, au cours d'une recherche aux archives municipales de Rouffach. Le dossier de l'affaire comporte trois pièces, deux lettres et un court exposé de quelques pages.
La chapelle de l'hôpital Saint-Jacques, sur la vue de Sébastian MUNSTER
En 1739, Jean-André Silbermann (1712-1783) posa à Marbach un instrument de 23 jeux, doté de trois claviers manuels. En 1791, l'orgue fut déménagé à l’église St-Hippolyte de St-Hippolyte. Aujourd’hui, il ne subsiste dans le magnifique buffet de cet instrument plus rien de l’orgue Silbermann.
Jean André, au cours de ses pérégrinations à travers l’Alsace, consignait dans un journal commencé en 1729 les activités de son entreprise, surtout les comptes-rendus de ses visites dans lesquels il montrait la dent souvent très dure pour ses concurrents.
Ont-ils mis le feu au retable d’Issenheim ? Jacques M.
C’est l’une des inquiétudes qu’exprime l’astronome Remus Quietanus, rouffachois d’adoption [1], dans une lettre à son ami Giovanni Faber, médecin et botaniste pontifical. On connaissait la correspondance de Quietanus avec ses illustres collègues, les astronomes Kepler et Galilée, mais on trouve aussi aux archives de l’Accademia dei Lincei à Rome, une dizaine de lettres adressées à Faber où il raconte à chaud des faits d’actualité.
Ainsi, le 1er février 1622, il évoque un raid de la cavalerie d’Obentraut sur Issenheim, le 24 janvier
A quelques semaines du 11 novembre, commémoration de l’armistice signé le 11 novembre 1918 qui marque la fin des combats de la Première Guerre mondiale, la victoire des Alliés et la défaite totale de l'Allemagne, nous proposons quelques pages d’un petit cahier trouvé dans un tas de vieux papiers et dont nous ignorons totalement comment elle est arrivée en notre possession ! Il s’agit d’un texte imprimé, paginé de 1 à 8, sans indication d’imprimeur, daté du 20 novembre 1918 et signé A. EUG. SCH. Il raconte, dans un style assez scolaire, qui prête souvent à sourire tant il est emphatique et parfois pompeux, les journées des 17, 18 et dix-neuf novembre 1918, l’attente et l’arrivée des officiers et soldats français dans Rouffach.
Cette aimable « rédaction » méritait qu’on la publie, elle est un témoignage des événements d’une époque, une modeste contribution à l’histoire.
Les règlements et ordonnances de police édictées par les autorités de la Régence ou celles de l'évêque de Bâle, sont des documents qui intéressent au plus haut point l'historien: la répétition fréquente des interdits et le rappel des punitions encourues par ceux qui ne les respectent pas, prouvent bien que souvent ces interdictions ne sont pas respectées! Et l'on découvre ainsi les travers, petits et gros, de nos anciens: l'abus de vin, la pratique du Zutrincken, le jeu, les bagarres, le tapage nocturne, les blasphèmes et les jurons, l'absentéisme aux offices, messes, vêpres..., la fréquentation des filles de joie, etc. Ainsi, par exemple, comment saurait-on que l'un des passe-temps favori des hommes dans les tavernes était les jeux de hasard, cartes, dés et autres jeux prohibés, bassette, pharaon, landsquenette, etc. si un article d'ordonnance n'interdisait pas ces jeux et en dressait un inventaire précis?
Les règlements et ordonnances de police interdisent également le luxe ostentatoire et les dépenses excessives lors de fêtes familiales: repas de mariages, baptêmes, fêtes patronales et banquets..., cadeaux de mariage et de baptême... Le costume est ainsi réglementé de manière très précise, jusque dans les couleurs et la longueur de robes! Il est rappelé régulièrement que chacun devait se vêtir d'une manière spécifique selon son rang. Ces lois visent à rendre visible, par le vêtement, les tissus et les accessoires, la classe sociale à laquelle appartient celui qui les porte. Ainsi on pourra, dès l'abord, distinguer le seigneur du sujet, le bourgeois du manant, le maître du compagnon et de l'ouvrier...
Le document qui fait l'objet du présent article, une Ordonnance de sa Majesté l'Empereur transmise à Erasme, évêque de Strasbourg en 1565, rappelle comment doivent se vêtir les hommes et leurs femmes, gens de la noblesse, paysans et vignerons, artisans et ouvriers, Conseillers du Magistrat et bourgeois aisés qui vivent de leurs rentes...
Gérard MICHEL
Ancien professeur de Lettres et passionné de paléographie, je partage sur ce blog le fruit de plus de 20 ans de travail autour de documents d'archives.
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