Dans le transept sud de l'église Notre-Dame de Rouffach se trouvent les fonts baptismaux, une œuvre magistrale du XVème siècle, exécutée en grès jaune de Rouffach.
A quelques semaines du 11 novembre, commémoration de l’armistice signé le 11 novembre 1918 qui marque la fin des combats de la Première Guerre mondiale, la victoire des Alliés et la défaite totale de l'Allemagne, nous proposons quelques pages d’un petit cahier trouvé dans un tas de vieux papiers et dont nous ignorons totalement comment elle est arrivée en notre possession ! Il s’agit d’un texte imprimé, paginé de 1 à 8, sans indication d’imprimeur, daté du 20 novembre 1918 et signé A. EUG. SCH. Il raconte, dans un style assez scolaire, qui prête souvent à sourire tant il est emphatique et parfois pompeux, les journées des 17, 18 et dix-neuf novembre 1918, l’attente et l’arrivée des officiers et soldats français dans Rouffach.
Cette aimable « rédaction » méritait qu’on la publie, elle est un témoignage des événements d’une époque, une modeste contribution à l’histoire.
Peu de documents sur la construction de l'Eglise Notre Dame de Rouffach sont parvenus jusqu'à nous. Nous vous proposons dans cet article trois textes concernant un contrat passé en 1346 entre la ville de Rouffach et Jean Behem, tailleur de pierres et sculpteur: cette charte sur parchemin conservée aux archives municipales de Rouffach, confie à Jean Behem la direction de l'Oeuvre Notre-Dame de Rouffach et la charge de maître d'oeuvre de l'église.
le cadran solaire du couvent des Récollets de Rouffach
Ce matin du 7 novembre 1631, Johannes Remus Quietanus scrute le ciel avec inquiétude : la grisaille automnale voudra-t-elle se dissiper ? Il ne faudrait pas que ces maudits nuages l’empêchent de vérifier la prédiction de son ami Kepler !
Il y a quatre ans déjà, dans ses Tables rudolphines [1], le mathématicien impérial avait mentionné que selon ses calculs, Le Soleil, Mercure et la Terre devaient se trouver parfaitement alignés ce 7 novembre et en 1629, il a réitéré son annonce en publiant un opuscule « Admonotio ad astronomos» pour mettre les astronomes en alerte : des transits des planètes inférieures devraient se produire en 1631, en novembre pour Mercure et en décembre pour Vénus. Bien lui en a pris, car il est une chose que Johannes Kepler n’avait pas su prévoir, c’est que lui-même ne pourrait pas les observer : il est décédé en 1630…
La lignée de cette puissante famille patricienne de Rouffach dont un tableau généalogique est conservé au musée Unterlinden [1], débute par un certain Rodolphe (1290) suivi de Hanemann (1400) puis Leonardus (1450), Blasius (1495), Jean (1530) et Georges (1540).
Gérard MICHEL
Ancien professeur de Lettres et passionné de paléographie, je partage sur ce blog le fruit de plus de 20 ans de travail autour de documents d'archives.
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