Brunnen zum Rad, à la place qu'il occupait en 1916 (photo Alte Brunnen in Ruffach / Th. Walter)
Peu après la mise en ligne de l’article consacré à ce puits, j’ai retrouvé un brouillon de Pierre Paul Faust, celui d’un article pour la presse locale, qui devait paraître à l’occasion de la restauration de ce puits et de son déplacement à la place qu’il occupe actuellement :
Dans le cadre de travaux d’embellissement, la Ville de Rouffach vient de faire restaurer l’ancien puits Renaissance qui se trouvait à l’intersection de la rue du Maréchal Joffre et de la rue du Marché. Il avait été endommagé en 1945 par un camion militaire allemand dérapant sur le verglas. La restauration a été faite à la perfection dans les ateliers Schicke de Colmar.
… Primitivement il se trouvait derrière la Halle au Blé (bâtiment du Musée), devant l’ancienne auberge à la Roue, aujourd’hui disparue. L’endroit choisi par le Conseil de la Ville est surprenant, puisque le linteau du puits porte l’inscription :
Der gast oft teuer mich köft beim Wirt
Komm her zu mir, ich schenk dir d’Yrt "
…
Par la suite, le puits fut déplacé dans l’impasse des Orfèvres où il resta jusqu’en 1912 et sera érigé comme décor de l’espace gagné par la démolition de la maison gênant la circulation à l’intersection des rues du Maréchal Joffre et du Marché. Il retrouve ainsi sa place d’avant-guerre…
Pour terminer son article, Paul Faust cite, avec une pointe de regret, un autre puits réalisé par Franz Bauer :
Un des plus beaux, celui de l’ancienne cour dimière de Klingental, rue Pairis, a été vendu à la ville de Guebwiller où il orne actuellement le Parc de la Marseillaise.
Il aurait été surprenant que Paul n’ait rien écrit au sujet des puits de Rouffach… et il a même fait mieux : dans ses notes j’ai retrouvé des ébauches d’articles sur les puits et fontaines de Rouffach, bien sûr, mais aussi de Westhalten, Hattstatt, Osenbach, Pfaffenheim, Soultzmatt et Gueberschwihr. obermundat.org publiera ces notes dans un prochain article.
Merci Paul !
Merci également à un rouffachois de souche, (ce qui n'est pas mon cas !) Rémy Moyses, passionné d’histoire locale et fidèle lecteur de ces pages, de m’avoir rendu attentif à ce puits que j’ai toujours vu, mais que je n’ai jamais pris la peine de regarder avec l'attention qu'il mérite...
Gérard MICHEL