Découvrez l'Alsace d'autrefois avec l'histoire de Rouffach, capitale de l'Obermundat.
Vue aérienne de Rouffach, vers 1950
Le lecteur trouvera ici un document extrait du registre des impositions de la Tribu À l'Eléphant de 1756 à 1768. On y découvre un classement des terres à vigne, champs, prairies et jardins du ban de Rouffach en trois catégories: les meilleures, les moyennes et les moins bonnes. Evidemment, le taux d'imposition ne sera pas le même pour les trois catégories!
Je livre ce document sans commentaire, sans notes et sans traduction, le lecteur y trouvera en caractère gras les noms des lieudits et l'intérêt y est surtout, pour le chercheur intéressé par la vigne et le vignoble du ban de Rouffach, d'y retrouver le nom de cantons de vignes dont la plupart sont encore en usage aujourd'hui, avec une orthographe parfois différente, deux siècles 1/2 plus tard...
Taxe der ligende Güetter:
Le Magistrat, Conseil de la Ville, présidé par le Schultheiss, composé de 15 conseillers « élus », a compétence pour juger les affaires de police. Ces mêmes conseillers sont très régulièrement appelés à siéger comme jurés dans des affaires criminelles, meurtres, infanticides, sorcellerie, etc. La justice civile représente une partie importante des activités du Magistrat, sinon la plus importante : ses membres sont alors jurés dans un « tribunal » qui traite des affaires de police de la cité: coups et blessures, ivrognerie, injures, fraudes, vols, etc.
Voici deux exemples de "petits" délits très séverement punis, tirés d’un épais registre de 373 feuillets consignant les protocoles des séances du Magistrat des années 1547 à 1551.
Ils concernent deux larcins, commis par deux femmes : le premier, le vol de raisins dans les vignes, l’autre celui de 280 poires.
L’affaire est portée devant le conseil « ordinaire » du Magistrat, tenu le mardi qui suivait la saint Mathieu (fêté le samedi 21 septembre qui tombe un samedi en 1549) donc le 24 septembre 1549.
Les ruines fumantes, le lendemain, à l'aurore...
(photo extraite de la plaquette éditée pour le 60ème anniversaire du C.C.St.Arbogast Rouffach)
Avant la placette de la rue du Tir...
Les plus anciens de la Ville se souviennent d’un évènement qui aura marqué leur enfance : l’incendie du « Bangala », le «club-house» du Cercle Catholique Saint Arbogast de Rouffach, le C.C.A.R., parti en fumée en 1951, dans la nuit du dimanche 19 août, dernier dimanche de la Kilbe. Les locaux du Cercle Catholique et quatre appartements furent totalement anéantis par un violent incendie, parti d’une charrette de grains entreposée sous le porche d’entrée. Quinze personnes se retrouvèrent ainsi sans logis.
La placette de la rue du Tir.
Les habitants de Rouffach auront sans doute remarqué les travaux entrepris depuis quelque temps pour réaménager le parking de la rue du Tir faisant face au bâtiment principal de l’ancien hôpital civil.
Gérard MICHEL
Ancien professeur de Lettres et passionné de paléographie, je partage sur ce blog le fruit de plus de 20 ans de travail autour de documents d'archives.
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