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La guerre de Trente Ans (1618-1648) à Rouffach, l"avant-guerre"

1619 / 1727 0

Jacques Callot 1592 - 1635  (Musée lorrain Nancy)

Quelques pages de BB 37 :  … du 25 février 1619 au 19 novembre 1619

Les guerres de religion opposant partisans du catholicisme et partisans du protestantisme agitent la France entre 1562 et 1598. Au cours de ces guerres successives, les belligérants des deux camps font appel à des mercenaires allemands qui, pour rejoindre la France, passent par l'Alsace avant de traverser les Vosges. Les villes surveillent les routes et le passage de ces troupes armées. L’Alsace, peu à peu, se militarise: les habitants des différentes seigneuries s’entrainent à la guerre, les fortifications sont refaites et s’arment de canons et d’arquebuses.

Progressivement s’installe dans nos villes un climat d’"avant-guerre" qui finira, à partir de 1618, en une véritable guerre qui durera trente ans.

Rouffach sera touchée cruellement par ce conflit en 1634 : cette année, le 15 février, les suédois arrivèrent aux portes de Rouffach et assiégèrent la ville. Les gens de Rouffach, avec quelques soldats impériaux, se défendirent avec ardeur jusqu’au moment où la ville fut prise d’assaut par les suédois qui, pendant trois longues heures massacrèrent tous les hommes qu’ils rencontraient.

La ville fut mise à sac et les rouffachois furent contraints de payer aux occupants une très forte rançon, si exorbitante qu’ils durent y engager tous leurs biens et toute leur fortune. Les notables qui avaient survécu au massacre furent menés à Colmar et jetés en prison où on ne cessait de les menacer de les pendre si la rançon exigée n’était pas payée dans son intégralité.

Tout était rare et hors de prix et la famine s’installa, au point que la population en fut réduite à manger des cadavres...

L’insécurité régna de nombreuses années, tout le temps que dura la présence des suédois dans le pays.

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Portes, tours, remparts et fossés

9 février 1712 / 4 juin 1698 / 1548 1

Rouffach a conservé, tout au moins partiellement, son enceinte, ses fossés et l’une des tours de ses remparts. Peu d’études sont parues sur le sujet et beaucoup reste à faire. Dans de précédents articles nous avons évoqué le démantèlement des remparts, tours et portes monumentales de la Ville. D’autres ont abordé des règlements qui précisent comment devaient être gardés les tours, portes, remparts et fossés de la ville. Un autre rend compte d’un « arpentage » autour du mur d’enceinte, réalisé en 1541. Des informations, précieuses certes, mais qui restent parcellaires.

Le bâti médiéval de Rouffach fera dans peu de temps l’objet d’une vaste étude très approfondie et les remparts de la ville représentent une part importante de cette recherhe, tant sur le terrain par des archéologues du bâti, que dans les archives.

La recherche avance à petits pas, les archives anciennes sont assez avares sur le sujet... mais l’archéologie, l’analyse dendrochronologique et le laserscanning   prendront le relais…

Je propose ci-après deux documents, du 17ème et 18ème siècle, une époque où les remparts avaient déjà perdu une partie de leur rôle défensif, mais qui restent néanmoins riches d’enseignements.

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Règlement de la garde en armes sur les tours, portes et remparts de la ville...

1592 1

Aux archives municipales de Rouffach, une série est consacrée aux affaires militaires et … marine ! Il s’agit d’une série importante qui conserve en particulier un nombre important de dossiers sur la guerre de Trente Ans et les exactions commises par les troupes de passage.

La même série conserve les règlements de la garnison, ceux de la garde de la ville et du château d’Isenbourg... En particulier, les ordres d’Eberhart, comte de Manderscheid - Blankenheim, Grand-Bailli, gouverneur de l’Obermundat, au sujet de la négligence qu’apportent dans leur service les gens de Rouffach, bourgeois et habitants, ainsi que ceux des communes environnantes, lorsqu’ils sont appelés à participer à cette garde : il leur est reproché en particulier de quitter leur poste avant d’avoir été relevés ou de passer leur temps à dormir dans les corps de garde ! Pour remédier aux désordres signalés, de sérieuses mesures sont ordonnées par le Grand Bailli Eberhart.

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Des moutons dans le cimetière et la chapelle saint Nicolas....

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À gauche de l'église N.D., la chapelle st. Nicolas, avec le toit  à bâtière de son clocher et son chœur polygonal.

On trouve décidément de tout dans les comptes-rendus des séances du Magistrat, les conseils municipaux de l'époque!  Dans la même session, il peut être question de coups et blessures, de paroles calomnieuses, de diffamations, d'injures, de tricheries au jeu, d'adultère... Ces conseils se tiennent ordinairement le mardi, mais il est fréquent que d'autres aient lieu d'autres jours, et même le dimanche! Des conseils dédiés à des sujets particuliers, comme les marchés annuels, les visites ou inspections de maisons, des affaires pressantes entre particuliers, et même, comme dans le sujet qui nous occupe dans cet article, une affaire de divagation de moutons, qui sera traitée lors d'un conseil secret, à huis-clos.

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La maison du bourreau et celle des prostituées, rue des Récollets

1534 / 1549 0

Bien qu'exécutant d'arrêts de justice prononcés par des tribunaux légitimes suivant des codes de procédures criminelles tout aussi légitimes, le bourreau reste exclu de la vie sociale et bourgeoise, un paria, haï et redouté de tous. Et pourtant, même si sa fonction demeure entachée d'infamie et de souillure, il est une figure importante de la Ville, un personnage respecté, toujours appelé  Meister, Maître, et qu'on sollicite dans les situations graves.…

Exécuteur des hautes œuvres

Le bourreau est l’exécuteur des hautes œuvres : il est chargé d’exécuter les peines capitales et corporelles ordonnées par la justice criminelle. Cette justice s’appuie sur un code de procédure criminelle Halsgerichts Ordnung, qui fixe de manière très réglementée et codifiée les peines encourues selon la nature du crime : sévices corporels, mise à mort par noyade, bûcher, enfouissement, décapitation, écartèlement, pendaison, etc. Le bourreau pouvait également être amené à mutiler ses victimes, en les marquant au fer rouge ou encore en les amputant d’une partie du corps.

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L'auteur

Gérard MICHEL

Ancien professeur de Lettres et passionné de paléographie, je partage sur ce blog le fruit de plus de 20 ans de travail autour de documents d'archives.

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