Les ruines fumantes, le lendemain, à l'aurore...
(photo extraite de la plaquette éditée pour le 60ème anniversaire du C.C.St.Arbogast Rouffach)
Avant la placette de la rue du Tir...
Les plus anciens de la Ville se souviennent d’un évènement qui aura marqué leur enfance : l’incendie du « Bangala », le «club-house» du Cercle Catholique Saint Arbogast de Rouffach, le C.C.A.R., parti en fumée en 1951, dans la nuit du dimanche 19 août, dernier dimanche de la Kilbe. Les locaux du Cercle Catholique et quatre appartements furent totalement anéantis par un violent incendie, parti d’une charrette de grains entreposée sous le porche d’entrée. Quinze personnes se retrouvèrent ainsi sans logis.
La placette de la rue du Tir.
Les habitants de Rouffach auront sans doute remarqué les travaux entrepris depuis quelque temps pour réaménager le parking de la rue du Tir faisant face au bâtiment principal de l’ancien hôpital civil.
L’école latine de Rouffach, attestée depuis 1323, se serait trouvée, selon certaines sources, sur l’actuelle place de l’église, non loin de la chapelle-ossuaire Saint-Nicolas, entourée par le cimetière. D’autres sources, notamment Th. Walter, la situent en bordure de route, face au chevet de l’église.
Le document que propose le présent article date de 1542 : il est la copie, dans le registre des délibérations du magistrat, du règlement promulgué le 11 mars 1521 par l’évêque de Strasbourg, Guillaume III de Honstein, qui définit les droits et les devoirs du maître de l’école latine.
Les archives municipales de Rouffach conservent dans leurs réserves un nombre important de documents relatifs à des procédures criminelles. Plusieurs articles traitant de ce sujet ont paru précédemment dans les pages d’obermundat.org, en particulier sur les procès de personnes accusées du crime de sorcellerie.
Certains dossiers sont très complets et permettent de suivre toutes les étapes d'un procès. D'autres, il ne subsiste que quelques pièces, parfois même une seule page, comme dans les trois affaires qui font l’objet du présent article : il n’en a été conservé que les verdicts , celui du procès de Peter Bausy, de Lanng Hanns et de Wilhelm BRAUN.
Tous trois sont des étrangers à la ville : le premier est de Gruyère dans l’actuelle Suisse, le second de Saverne et le dernier de Beissenberg.
Sauf pour Lanng Hanns condamné pour coups, blessures ayant entrainé la mort et surtout jeu et tricherie au jeu, nous ne savons rien des crimes pour lesquels ils ont été jugés.
Tous trois seront condamnés à l’infamie du pilori et bannis hors de la seigneurie, chassés de la ville à coups de verges par le bourreau.
Schultheiß siégeant, gravure de Jost Amman (1589)
... cueilli dans un compte-rendu de Conseil du Magistrat...
Gérard MICHEL
Ancien professeur de Lettres et passionné de paléographie, je partage sur ce blog le fruit de plus de 20 ans de travail autour de documents d'archives.
Cette page contient des liens vers des outils et sites partenaires autour de la paléographie, l'histoire et l'Alsace.
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