Découvrez l'Alsace d'autrefois avec l'histoire de Rouffach, capitale de l'Obermundat.
À Saverne, le 20 septembre 1620, Remus Quietanus écrit à Christoph Grienberger, un jésuite professeur au Collège de Rome pour lui rapporter les descriptions détaillées de deux éclipses de Lune. Au-delà de ces données intéressantes, cette lettre nous révèle la date du mariage de l’astronome avec la rouffachoise Maria Schlitzweck et nous en dit un peu plus sur ses relations avec Galilée.
L’original est conservé aux archives de l’Université Pontificale Grégorienne à Rome.
Je fais partie de ce qu'il est convenu d'appeler le petit patrimoine rural de Rouffach : vous passez si souvent à côté de moi que vous avez fini par ne plus me voir ... Mais pourtant, je mériterais qu'on s'arrête et qu'on m'accorde quelques instants... Où pourrais-je bien être ?
Dans le mur sud de l'église Notre-Dame de Rouffach, à droite de la porte donnant sur la place, est encastrée une dalle funéraire: il s'agit de l'épitaphe de Serena, la première épouse de Ludwig Horneck von Hornberg, bailli épiscopal de Rouffach de 1533 à 1537.
Depuis quelques semaines, le Liber Vitæ des Archives de Rouffach est en ligne dans La Bibliothèque virtuelle des manuscrits médiévaux (BVMM) du C.N.R.S.
Cette bibliothèque virtuelle, élaborée par l’Institut de recherche et d’histoire des textes (IRHT-CNRS), permet de consulter la reproduction d’une large sélection de manuscrits, du Moyen Âge au XVIe siècle. L’IRHT, avec le soutien du Ministère de la Culture et de la Communication (Service du Livre et de la Lecture) et du Ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche (Mission de l’information scientifique et technique et du réseau documentaire), effectue les campagnes photographiques dans des fonds patrimoniaux dispersés sur tout le territoire français.
Le parc de la Marseillaise dont la réalisation fut commandée en 1897 par l'industriel mécène Aimé Gros-Schlumberger à l'architecte-paysagiste parisien Edouard André n’est plus à présenter. Classé monument historique, doté d’arbres centenaires remarquables, il offre également plusieurs éléments de décor intéressants : un kiosque à musique, un monument en l'honneur de Théodore Deck, une grande fontaine et d'un banc en exèdre, copie de celui où s'asseyait Sarah BERNHARDT dans la pièce "Théodora". Et sous le couvert des arbres, dans l’un des recoins du parc, le visiteur découvre un très beau puits Renaissance, une œuvre de Franz Bauer, datée de 1578 et qui ornait jadis une propriété rouffachoise.
Gérard MICHEL
Ancien professeur de Lettres et passionné de paléographie, je partage sur ce blog le fruit de plus de 20 ans de travail autour de documents d'archives.
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